• Chapeau La Poste !Quand je dis "La Poste", il faut comprendre "les postières et les postiers", ceux et celles qui font tourner la boutique tous les jours, dans des conditions souvent difficiles, ceux et celles dont le travail alimente les profits dont la poste se sert, avec l'argent du CICE, pour "réorganiser, rationaliser, moderniser", bref, tous les vocables modernistes pour dire "supprimer de l'emploi".

    Il arrive parfois que la goutte d'eau faisant déborder le vase, les "petites mains" qui travaillent dur, trop, trop longtemps, se révoltent lorsqu'on veut leur imposer un allongement de leur durée de travail doublé d'une perte de salaire : une pause méridienne non rémunérée, doublée de la perte de la prime repas. Une perte sèche sur les deux tableaux !

    Cela donne 31 jours de grève et de blocage des centres de tri du Havre-Aéroport et du Centre-Ville, dont 28 avant que la direction, sous la pression du président du tribunal de grande instance du Havre (TGI) ne daigne accepter une négociation !

    Il faut noter qu'il n'est pas banal de voir un président de tribunal s'investir ainsi dans des négociations, afin d'éviter d'avoir à rendre des ordonnances comme celle qui aurait pu astreindre les délégués syndicaux à payer 1000 euros par jour par infraction constatée, commise par n'importe qui, ou une ordonnance de référé qui aurait pu conduire au déblocage y compris par l'usage de la force. Un président souvent agacé par l'attitude de La Poste, comme par exemple lorsque la direction a prétendu ne rien pouvoir faire sur le paiement des jours de grève. Finalement, sous l'impulsion du magistrat, il a été convenu qu'un tiers serait décompté d'un coup, une autre tiers étalé par le biais d'une avance remboursable par 10ème et le dernier tiers serait payé par la Poste. Cela concernera tous les grévistes de l'établissement et pas seulement de l'Aéroport et aucune plainte ne sera déposée ni aucune procédure disciplinaire engagée à l'encontre des grévistes. La contrepartie demandée par le président du tribunal était la levée des blocages et la reprise du travail vendredi matin.

    Au final, même si on ne peut pas parler de victoire, la lutte a quand même permis d'ouvrir des négociations qui doivent se poursuivre. Il était difficile de faire mieux, face à l'intransigeance de la direction, face aux pressions énormes pesant sur les délégués syndicaux et sur les grévistes eux-mêmes. Les postiers et postières peuvent être fiers, fières, de leur lutte, qu'ils et elles ont menée dans l'unité jusqu'au bout.

    Le point de départ des négociations, proposé par la direction, sera le suivant (source : délégués syndicaux) :

     

    • 8 tournées "Quartier Lettre" (QL)  au lieu de 16 en méridienne (ça doit encore évoluer)
    • Pas de diminution du nombre de repos à la distribution (revendication satisfaite)
    • Pour les agents TTF ("Trieuse de la Tournée du Facteur"), la Poste s'engage à les mettre en priorité sur les épreuves de Code de la route. Prévoir 27h de formation par semaine pour l'ensemble, sinon les postes proposés risque de n'être que de la distribution.  (ça doit encore évoluer).
    • Repos supplémentaires pour les "inaptes" : 1 repos glissant toutes les 2 semaines au lieu d'un repos tous les mois (revendication satisfaite)
    • Maintien du samedi sur 2 pour la cabine : 1 samedi sur 2  au lieu d'un samedi sur 4 à l'origine (revendication satisfaite)
    • Maintien des horaires de prises de service à la distribution permettant le bénéfice de l'indemnité de collation : les horaires ne bougent pas, la Poste parle de compensation financière mais n'a proposé jusqu'à présent que des cacahuètes (ça doit encore évoluer)

    Les choses ont donc bougé. Face à une direction intransigeante,  qui a tenté de remplacer les grévistes par des dizaines de cadres de la région, y compris par le directeur régional lui-même, dans une lutte inégale où les militants étaient menacés de devoir payer 1000 euros par jour pour le blocage, les grévistes ont mené une magnifique mobilisation qui impose le respect à tous.

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  • Mercredi 12 octobre : Filoche au Havre pour soutenir les postiers et postières en grève !Demain, mercredi 12 octobre, ce sera le 30ème jour de grève des postières et postiers, qui bloquent les deux centres de tri du Havre (celui du Havre -Aéroport, et celui de la rue Amiral Courbet), toujours avec la même détermination.

    Cette détermination sort renforcée par le fait que le coup d'intimidation de la direction, qui a fait comparaitre ce matin devant le tribunal du Havre deux délégués syndicaux SUD et CGT, a fait long feu : la comparution s'est terminée dans le bureau du juge sans qu'aucune mesure ne soit prise, tant envers les délégués que pour la levée des barrages.

    Demain, mercredi, devant le centre de tri du Havre-Centre, 39 rue Amiral Courbet, vers midi, Gérard Filoche viendra soutenir les grévistes !

    Soyons nombreux et nombreuses à venir les soutenir également à cette occasion, et pensez à amener quelques pièces, un p'tit chèque ou un gros billet, car 30 jours, ça pèse dans les budgets de nos camarades de La Poste !

    Tous et toutes devant le centre de tri demain à midi !

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  • Centrale Thermique du Havre : l'inquiétude demeureCatherine Troallic (députée et conseillère régionale PS), Edouard Philippe (Maire, LR)  et Agnès Canayer (Sénatrice et adjointe au maire, LR) avaient rendez-vous le 28 septembre au ministère de l'écologie.

    Il et elles en sont revenu-e-s avec des ressentis pour le moins contradictoire. Catherine Troallic considère que des engagements clairs ont été pris par le ministère : "La centrale thermique du Havre ne fermera pas en 2023. À cette date s’opérera seulement le chantier devant conduire à la transition de la production énergétique au Havre.". Mais la députée termine sa phrase par : "Par ailleurs, le ministère confirme la mise en place dès l’automne du comité de suivi devant travailler aux conditions de la fermeture de la centrale, et au maintien dans l’emploi de chaque salarié d’EDF...".

    Il faudrait savoir : est-il plausible qu'un ministère mette en place à l'automne un comité de suivi des conditions de fermeture de quelque chose qui ne doit pas fermer ? Quelque chose m'échappe.

    Nos édiles locales LR sont revenues moins enthousiastes : Rien ne garantit aujourd’hui que la centrale ne cessera pas de produire en 2023. La seule avancée, c’est d’avoir obtenu la mise en place de ce comité de suivi. Nous y siégerons avec vigilance afin de lever les inquiétudes légitimes provoquées par l’annonce brutale de Ségolène Royal en juillet dernier"[1]

    Comme souvent, la vérité doit être quelque part entre les deux : entre la députée inconditionnelle du gouvernement et les opposants politiques qui essaient de se placer, il faut viser au milieu. Mais une chose est sure, les menaces sur la centrale thermique pèsent toujours.

    Pourtant, il est tout à fait possible de maintenir cette centrale et de l'améliorer afin que non seulement son rendement soit meilleur mais aussi que, dans le même temps, sa pollution soit encore réduite. Comment ?

    PREALABLE : EXISTE-T-IL UNE ENERGIE NON POLLUANTE ?

    Evacuons tout d'abord une remarque qui pourrait m'être faite au préalable : Cette centrale fonctionne au charbon. C'est donc une énergie fossile, non renouvelable, dont l'extraction n'est pas sans conséquence en terme de pollution et de destruction de l'environnement, surtout lorsque cette extraction se fait à ciel ouvert.

    Cela est vrai, il n'est pas question de le nier. Mais aujourd'hui, aucune production d'énergie, même celle dite "renouvelable" ne peut se prévaloir d'un "bilan pollution" nul. C'est impossible :

    • ·        Les éoliennes sont gourmandes en "terres rares". Ces éléments chimiques, présents dans les aimants permanents des éoliennes (jusqu'à 2,7 Tonnes par éolienne de 3 MW) sont extraits de la croute terrestre dans des conditions sanitaires et environnementales désastreuses, principalement en Chine qui en est le premier producteur.
    • ·       Les hydroliennes, moins polluantes visuellement et d'un meilleur rendement, n'en utilisent pas moins des matériaux dont la fabrication (matériaux composites) ou l'extraction (minerai pour les métaux, carrière pour le béton) sont polluantes, sans compter des répercussions inévitables sur la faune et les fonds marins. Répercussions qu'il faudra s'attacher à minimiser au maximum.
    • ·        Quant à l'énergie solaire, souvent considérée comme la plus verte, elle est source de rejets massifs de plomb dans l'environnement, rejets dus aux batteries de stockage de l'électricité, dans les pays comme la Chine et l'Inde dans lesquels les réseaux de distribution d'électricité sont déficients. Le rejet global de plomb est d'au moins 2,4 millions de tonne rien que pour ces deux pays.
    • ·        Pour être tout à fait objectifs, évoquons l'énergie nucléaire dont le problème principal est bien entendu la gestion des déchets, qui pourrait être résolue un jour si, au lieu de courir après le profit en choisissant la solution la moins chère qui consiste à les enfouir ou les immerger, les pouvoirs publics et les entreprises acceptaient de rogner leur marge en soutenant un peu plus la recherche. L'histoire a en effet montré qu'un problème qui semble insoluble aujourd'hui pourrait trouver une solution acceptable et pérenne demain, à condition de la chercher ! [2]

    Tout cela pour montrer qu'aucune source d'énergie ne peut prétendre à une pollution "zéro" aujourd'hui. De plus, en l'absence d'un mode de développement planétaire qui serait affranchi du capitalisme, toutes les productions d'énergie maintiennent les populations des pays en voie de développement sous le joug des multinationales, tant en ce qui concerne l'extraction des matières premières que pour leur transformation.

    NI ECOLO-BEATITUDE, NI PRODUCTIVISME : UNE VOIE MEDIANE EST POSSIBLE

    Doit-on tirer un trait sur la centrale du Havre, au motif qu'elle fonctionnerait au charbon ?

    Nous parlons bien de la centrale du Havre, et non celles d'Allemagne, de Grande-Bretagne ou de Pologne, qui sont les plus polluantes d'Europe. Aucune des trois centrales dites "à flamme" (dont deux centrales d'EDF) françaises ne figure dans le top 30 des centrales les plus polluantes d'Europe. 200 millions d'investissement ont été réalisés depuis un an et demi pour la modernisation de la tranche 4, la seule encore en activité. Parmi ces investissements, deux concernent directement la pollution : l'amélioration des rendements du dépoussiéreur et de l'unité de désulfuration. Avant amélioration, les fumées étaient déjà débarrassées de la majeure partie de leurs poussière, de 90% du dioxyde de soufre, et de 80% des oxydes d 'azote[3]. La pollution principale est due aux émissions de CO2, qui par contre n'est pas négligeable (3 millions de tonnes de CO2 par an ? - chiffre à confirmer) malgré l'installation d'un dispositif expérimental de captage mais qui, par son dimensionnement, n'en capte que 0,5%

    Il est possible, moyennant évidemment des investissements, de transformer une centrale à charbon classique comme la nôtre, en centrale à "cycle combiné à gazéification intégrée". Schématiquement, le charbon est d'abord transformé en gaz de synthèse, qui alimente en premier une turbine à gaz, puis qui est brûlé dans une chaudière à gaz, celle-ci produisant la vapeur nécessaire à entraîner une turbine à vapeur. Les deux turbines entrainent chacune un alternateur.

    Ce type de centrale peut être adapté pour y intégrer la captation du CO2 en ajoutant avant la turbine à gaz un réacteur chimique convertissant le monoxyde de carbone en dihydrogène et dioxyde de carbone (réaction du gaz à l'eau ) et un dispositif séparant le CO2 (qui est expédié vers le dispositif de captation) et le dihydrogène qui alimente la centrale à cycle combiné. Le rendement est alors diminué, mais il était au préalable bien meilleur qu'une centrale classique, du fait des deux alternateurs en lieu et place d'un seul.

    De plus, les polluants sont retirés en amont de la turbine à gaz. Cette dépollution "précombustion" est bien plus efficace qu'une dépollution des fumées. Enfin, une turbine à gaz produit moins d’oxydes d’azotes qu’une chaudière. Ainsi, une centrale à gazéification intégrée a des niveaux d’émission de polluants locaux, tels que le dioxyde de soufre, les oxydes d'azote, l'ozone, le mercure, les microparticules et composés organiques, qui peuvent être réduits à des niveaux plus bas que les meilleures centrales à chaudière.

    1,7 MILLIARD D'HABITANTS DE LA PLANETE N'ONT PAS ENCORE L'ELECTRICITE.

    Ce seul chiffre, qui nous ramène un peu à notre condition de "privilégié", suffit à lui seul pour justifier que le charbon, pourvu qu'il soit correctement extrait et utilisé, avec des réserves qui sont encore d'environ 900 milliards de tonnes, puisse être encore utilisé pour produire de l'électricité.

    Même si nous, occidentaux, faisons tout pour réduire notre consommation, qui serions nous pour imposer à ceux et celles qui ne connaissent pas l'électricité de ne pas l'utiliser ? En avons nous le droit ?

    Si l'on désire sortir du nucléaire de l'ancienne génération, rapidement, tout en continuant à assurer la production électrique pour l'ensemble de la planète, la multiplication de champs d'éoliennes, dont la puissance représente une "pisse de moineau" dans le total, n'y suffira pas !

    De manière transitoire, il faudra bien continuer à puiser dans les réserves fossiles, qu'on le veuille ou non.

    LE VRAI PROBLEME : LA VOLONTE ET LA GOUVERNANCE

    EDF considère que modifier ses centrales à charbon "couterait trop cher". Comprendre : on préfère perdre notre argent à construire des EPR à la technologie dépassée (voir note 2) !

    S'il existait une véritable autorité régulatrice, il serait pourtant simple de stopper la gabegie financière des EPR pour injecter l'argent dans la modernisation des centrales à charbon, et dans la recherche d'énergies nouvelles. Mais ce n'est pas du tout, évidemment, dans le "logiciel" du libéralisme !

    Le vrai problème est que tant que nous serons dans un mode de production capitaliste mondial, tout ce qui touche à l'écologie, aux investissements nécessaires pour l'extraction des minerais, l'utilisation des métaux, les conditions de travail de ceux et celles qui en sont chargé-e-s, rien de tout cela ne sera pris sérieusement en compte. Ce n'est pas pour autant qu'il faut baisser les bras et ne pas agir là où nous pouvons le faire : la France utilise aujourd'hui 0,43% du charbon mondial (Chine : 42%). La pollution engendrée par nos trois centrales thermiques représente "peanuts" dans la pollution totale, et quelques investissements correctement réorientés pourraient encore améliorer grandement cet état de fait.

    Alors ? Alors, la réponse est simple : en attendant un véritable service public de l'énergie, dirigé et contrôlé par les citoyen-ne-s, agissant pour la satisfaction des besoins de tous au lieu de celle d'une poignée d'actionnaires; en attendant ce jour, la centrale thermique du Havre peut et doit vivre !



    [1] Paris-Normandie du 29/09/2016

    [2] Des recherches sont quand même menées actuellement sur des réacteurs de 4ème génération (dits à neutrons rapides), qui seraient capables d'utiliser les déchets actuels comme combustibles, et donc de réduire la durée de radioactivité des déchets d'une dizaine de milliers d'années  à un peu moins de 300. Ces réacteurs pourraient produire avec la même quantité d'uranium 50 à 100 fois plus d'électricité qu'aujourd'hui. Notons qu'au rythme actuel les réserves en uranium sont d'une centaine d'années au maximum. Mais, d'après les scientifiques qui mènent les recherches sur les réacteurs de 4ème génération, la valorisation de 99% des déchets actuels permettrait de s'affranchir de l'extraction de minerai pendant plusieurs centaines d'années, voire des millénaires (mais nous ne serons pas là pour en juger).Pour quiconque n'est pas allergique par principe au mot "nucléaire", il y a là matière à réflexion, sans préjuger de "vices cachés" de la méthode, bien sûr.

    [3] http://energie.edf.com/fichiers/fckeditor/Fiches_pedago_Desulf.pdf

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  • Grève à la poste du HavreJe me permets de relayer ci-dessous le message d'un responsable syndical de La Poste, qui explique mieux que je ne pourrais le faire pourquoi les postiers du Havre-Aéroport sont en grève, depuis le 13 septembre

    En tant que conseiller régional d'Ensemble ! j'exprime ici, en mon nom et celui de mon mouvement, notre total soutien à cette lutte. Un rassemblement intersyndical est prévu devant le site,  31 rue du Capuchet, vendredi 23 à partir de 6h30, rassemblement auquel tout le monde peut venir apporter son soutien, exprimer son ras-le-bol des attaques incessantes contre les services publics et leurs salarié-e-s.

    voici le message :

    " Les postiers du Havre Aéroport sont toujours en grève contre le projet de restructuration de leur centre prévu le 22 novembre prochain. La grève dure depuis mardi 13 septembre. Pour rappel, ils se battent contre l'instauration de la "coupure méridienne" qui les obligerait à interrompre leur tournée pour revenir au centre pendant 3/4 heure ou 1 heure pour déjeuner et repartir ensuite pour finir vers 15h30 - 16h00. Comme d'autres bureaux ailleurs dans d'autres régions, ils ne veulent pas de ce régime de travail qui sucre la pause de 20 minutes payée et comptabilisée dans le temps de travail, au profit de cette "coupure" non rémunérée. Ils appréhendent les journées pluvieuses (comme on en connait en Normandie) où ils n'auront même pas le temps de sécher avant de repartir  - épuisés - en tournée. Les facteurs considèrent que la distribution tardive du courrier qui résultera de cette réorganisation ne contribuera pas à améliorer la qualité du service public postal rendu à la population.

     

    Ils se battent aussi pour le maintien des repos et contre les prises de services retardées.

     

    Le bilan emploi est loin d'être anodin car non seulement la Poste veut supprimer 3 tournées de facteurs, mais elle a aussi décidé de délocaliser l'activité de tri automatique réalisé par les pilotes-machines de ce centre du Havre vers la PIC (Plateforme inter-courrier, NDLR) de Rouen, ce qui alourdit d'autant ce bilan.

     

    Depuis le début de la grève, on assiste à un déferlement de cadres et chefs d'établissement venus de toute la région pour casser ce mouvement et remplacer les grévistes. Certains ont le culot de venir pleurer auprès des représentants syndicaux, déclarant qu'ils ont été "réquisitionnés", ce qui est faux bien entendu. D'autres assument, jusqu'au directeur régional courrier qui est venu jouer les facteurs vendredi matin sous une pluie torrentielle. A croire qu'ils n'ont vraiment rien à foutre dans leur propre centre !

    Les grévistes sont déterminés. Un préavis a été déposé pour la plaque courrier du Havre à compter de vendredi 23 (voir tract intersyndical ici)."

    (photo : Paris-Normandie)

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  • Saint Etienne du Rouvray : tribune municipales des élu-e-s "Ensemble ! Droit de cité"A la demande des deux élu-e-s "Ensemble ! Droit de Cité", siégeant au conseil municipal de Saint-Etienne du Rouvray, je relaie ici leur tribune parue dans le journal municipal (15000 exemplaires pour 30000 habitant-e-s). Après l'attentat et l'assassinat du père Jacques Hamel,La ville a édité un badge, des affiches, des T-shirts "Vivre Ensemble" (photo illustrant cet article).

    Voici la tribune :

    "L’assassinat du père Hamel et les agressions subies par les sœurs mardi 26 juillet ont provoqué une immense émotion et  bien au-delà de notre ville.

    Ces actes ignobles nous rappellent que la Fraternité est en danger.  Partout, les  puissants,  les dictateurs, les fanatiques religieux utilisent la force et les armes pour essayer de  dominer le monde.

    Dans notre ville, nous savons que  la fraternité, la solidarité, l’égalité, la liberté sont  une base  forte qui nous unit, toutes et tous. Partager notre humanité, au-delà des appartenances, des origines, des croyances philosophiques, politiques ou religieuses est le fondement de notre vivre ensemble. C’est aussi la Laïcité, vivre dans le respect de l’autre.

    Pour que la Fraternité s’enracine, l’Egalité doit se concrétiser  partout au travail, à l’école, dans la citoyenneté, partout où l’injustice règne. Le gouvernement  limite les subventions  aux services publics, à l’Ecole, la Santé, le logement, aux municipalités. Face à tous ces maux, Il ne suffit pas de mots, il faut des actes concrets et des moyens financiers. Ainsi, nous vivrons mieux ensemble.  Ce sont des choix  politiques. A nous de nous battre tous ensemble pour gagner nos justes droits.

    pour Ensemble ! / Droits de Cité

    Michelle ERNIS, Pascal LANGLOIS"

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