• Pas de manif aujourd'hui, confinement oblige. Alors juste un petit article en guise de rappel historique de ce que représente le 1er mai. Certain-e-s d'entre vous, sans doute la plupart, le savent déjà. Mais le rappeler ne fait jamais de mal. C'est ce qu'on m'a appris quand j'étais encore enseignant, il y a tout juste un mois !

    Et pour commencer, parlons un peu de ce symbole du 1er mai : le muguet.

    Comment ça, qu'entends-je ? ce n'est pas le muguet le symbole du 1er mai ? On nous aurait donc menti tout ce temps ? Impossible. Et pourtant...

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  • Le Medef veut la guerre socialeOn entend de plus en plus le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avancer ses propositions pour "sauver l'économie". Cela tient en quelques mots en conclusion d'une interview au Figaro : "L'urgence, c'est de revenir à une activité normale". Et de décliner ses propositions révolutionnaires pour y arriver : travailler plus, réduire les congés et les jours fériés.

    Bien entendu, certains membres du gouvernement, payés pour ça, reprennent à leur compte cette antienne. N'oublions pas que ce n'est pas le gouvernement qui dirige : il n'est que le pantin du grand patronat qui tire les ficelles. Certains pensent que demander la démission de Macron et du gouvernement suffirait à changer la donne. Foutaises ! Qu'il s'agisse de Chirac, Sarkosy, Hollande ou Macron, en passant par Delors, Valls et consorts, le patronat a toujours disposé de ses troupes fidèles (qui y trouvent leur compte, n'en doutez-pas) qui lui permettent, tel Picsou, de se baigner tranquillement dans ses coffres d'or. Et c'est bien entendu la même chose au niveau européen, avec cette fameuse "commission européenne" qui serait source de tous les maux pour les euro-sceptiques, brexiteurs, frexiteurs et autres, mais qui n'est que le punching-ball mis à disposition des peuples comme exutoire à leur colère : pendant qu'on vilipende la commission européenne, le patronat rigole et travaille inlassablement à casser les conquis sociaux.

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  • Préparer l'après ! Ils ne s'en tireront pas comme ça !Les cotes de popularité de notre gouvernement s'envolent ! Alors qu'elles étaient au plus bas, on voit un Macron grimper de 13% et un Philippe prendre +10%. Qu'est ce à dire ? On mettra cela sur le compte d'une opinion publique déboussolée et inquiète, qui a besoin - c'est humain - d'être rassurée et dirigée dans ces temps difficiles.

    Mes compatriotes ont-ils/elles bien noté, cependant, que tant le président que le premier ministre étaient aussi déboussolés qu'eux/elles ? Non ? Pourtant, entre un discours de l'un, le 16 mars, aux accents gaulliens (communistes ?) sur la nécessaire planification et nationalisation des secteurs stratégiques délaissés par la gabegie libérale, mais qui au final, n'a accouché que du confinement ; et le discours de l'autre, hier soir 23 mars, insipide au possible, comparant les méfaits d'un jogging d'une fois une heure, ou d'une sortie plein-air de deux fois une demi-heure, il ne se passe rien ! Personne ne dirige rien !

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  • Rencontre avec Sud Santé à l'hôpital du HavrePlus de 5 mois de silence, d'inactivité sur ce blog ! Pas parce qu'il n'y avait rien à dire, et pas non plus par inactivité totale par ailleurs, bien au contraire ! La campagne municipale, la responsabilité qui nous incombe à nous, havraises et havrais, d'infliger une claque à Édouard Philippe, tout cela a occupé le plus clair de mon temps, ainsi que de tous et toutes les militant-e-s d'Ensemble ! Le Havre. Nous sommes 5 à figurer sur la liste "Un Havre Citoyen", une liste d'un genre complètement nouveau sur la ville, et nous en sommes fier-e-s.

    J'ai choisi pour ma rentrée sur ce blog, de vous faire partager une rencontre que nous avons eue cet après-midi avec le syndicat Sud Santé du Groupe Hospitalier du Havre (GHH). Ce qu'ils et elles nous ont dit, je suppose que c'est la même chose ailleurs. C'est le symbole du grand écart entre les discours des élu-e-s de LREM sur le terrain, assénés avec force caresses dans le dos, et la politique réelle menée au sommet de l'état.

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  • Après l'incendie de Lubrizol..Je ne reviendrai pas sur les circonstances de l'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen. Tant que Jacques Chirac n'était pas encore mort, chacun et chacune d'entre vous a pu suivre les péripéties dans les média. Après, le scoop a rejeté la vie quotidienne des Rouennais, leurs questions et leurs peurs légitimes, à l'arrière-plan. Loin de moi également l'idée que le risque zéro puisse exister : c'est impossible. Néanmoins, il y a quand même quelques questions à se poser quant à la gestion de cette catastrophe, ainsi que sur certaines pratiques de la préfecture et des industriels, pratiques peut-être tout à fait légales dans la législation actuelle, mais qui demanderaient sans doute à être revues.

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