• Soutien à la famille Tamoyan !La famille Tamoyan est arrivée en France en 2012. Elle est originaire d’Arménie et fait partie de la communauté Yézidie qui est discriminée voire persécutée dans ce pays. Ils n'ont aucune attache en Arménie, toute la famille paternelle étant en France.

    Ils sont menacés d’expulsion à tout moment

    Un comité de soutien, soutenu par RESF, est né dans les établissements scolaires de leur fille N. et leur fils M. tous deux scolarisés depuis leur arrivée en France à Sotteville-lès-Rouen.

    Le plus jeune enfant de la famille, M. (14 mois), est né en France.

    La maman est très malade. Elle est suivie médicalement en France. Un nouveau diagnostic a été posé le 8 avril : elle doit être opérée.

    Une pétition en ligne a été lancée afin de soutenir l'action du comité pour que la famille ne soit pas expulsée et reçoive le statut de réfugié (ou équivalent : protection subsidiaire). Pour la signer, rendez-vous sur ce lien

    Le 11 octobre, date du rassemblement organisé par le comité de soutien, elle avait recueilli 320 signatures, à ajouter aux 400 ou 500 signatures de la pétition papier.

    Le comité est dans l'attente d'une date de rendez-vous à la Préfecture pour solliciter un nouvel examen et la régularisation de la situation de la famille Tamoyan.

    En attendant, de nouvelles actions sont programmées, actions à retrouver sur la page Facebook de soutien à la famille :

    Prochain rendez-vous : le mercredi 13 avril à 14h devant la Préfecture de Rouen. Le comité de soutien vous y attend nombreux et nombreuses !

    Et n'hésitez pas à partager la pétition !

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  • Panama Papers : les richesses confisquées.

    Une fois n'est pas coutume, voici une petite chanson sympa de Frédéric Fromet*, entendue ce soir sur France Inter, qui agrémentera de belle façon la lecture des quelques lignes ci-dessous :

    Au bal des hypocrites, P. Gattaz est bien placé. Sur une radio publique, il n'a pas hésité à se déclarer contre la fraude fiscale tout en faisant la promotion de l'optimisation fiscale. Et sur la Société générale, il a osé affirmer ne pas connaître sa situation exacte.

    Et pourtant le scandale révélé par le consortium des journalistes d'investigation est énorme.

    Des proches de Marine Le Pen aux dirigeants politiques de nombreux pays, en passant par des institutions financières, des banques comme la Société générale et des personnalités du monde du sport, ce sont des milliards et des milliards qui ont été planqués dans des sociétés off shore et soustraits à l'imposition.

    Ce qui est présenté comme de l'optimisation fiscale relève bien souvent de la fraude, réalisée via des paradis fiscaux qui peuvent avoir été retirée de la liste, comme le Panama, mais sont toujours actifs.

    L'optimisation fiscale est donc soeur jumelle de la fraude fiscale qui est estimé pour la France entre 60 et 80 milliards. Autant de ressources dont sont privés les services publics.

    La richesse mondiale est confisquée par des bandes de spéculateurs et d'escrocs qui font du fric sur le dos des peuples.

    En plein mouvement social contre la loi travail, le chômage et la précarité, ces révélations ne peuvent qu'alimenter la colère des populations contre cette privatisation des richesses.

    Et pendant ce temps, le Parlement européen est saisi d'un projet de loi qui, s'il était voté, mettrait en place un secret des affaires tel que le couvercle serait maintenu sur toutes ces malversations.

    La liste des bénéficiaires étant connu, des instructions judiciaires doivent être ouvertes systématiquement. Quant aux banques comme la Société générale, dont le PDG avait pourtant assuré qu'elle était absente des paradis fiscaux, c'est non seulement la démission du PDG qui doit exigée mais aussi la réquisition sous contrôle social de cette banque.

    * voir aussi son site officiel : http://www.fredericfromet.fr/

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  • Loi travail : pour un 9 avril réussi !La mobilisation enfle !

    Le 31 mars, dans toute la Normandie, ce sont plusieurs dizaines de milliers de manifestant.e.s  qui ont exprimé dans la rue leur refus d’un monde du travail fait de précarité, de licenciements abusifs qui deviendront la norme, de « cdi » vidés de toute protection , de contrats « zéro heure » à la mode française.

    C’est bien plus que le 9 mars.

    Manuel Valls, s’il dit « écouter », « comprendre », voire reculer sur certains points de détails, ne veut pas encore entendre parler de retirer la loi El-Khomri, sans doute écrite à plusieurs mains avec Gattaz.

    Au contraire, aux grèves et aux blocages multiples exprimant le ras-le-bol de la majorité de la population, le gouvernement a répondu dans plusieurs villes par l’envoi des CRS contre les manifestants, et particulièrement contre les jeunes. Quel avenir pour un pays qui a peur de sa jeunesse ?

    C’est pourtant elle qui sera la première victime de la casse du code du travail. Les jeunes sont déjà très majoritairement inquiets devant leur avenir, fait de chômage ou de mois ou d’années de stages enfilés les uns derrière les autres. Que leur restera-t-il comme espoir si après ces premières années incertaines, le monde du travail ne leur offre plus que la précarité certaine ?

    Il est donc nécessaire, bien que dans notre académie les vacances scolaires aient commencé, de réussir la mobilisation du 9 avril. Celle-ci, un samedi après-midi, donnera l’occasion à tous ceux, toutes celles, qui, pour diverses raisons ne peuvent pas, ne peuvent plus, ou ne veulent pas faire grève, d’exprimer dans la rue leur refus d’une loi qui dégradera encore plus leur quotidien celui de leurs enfants ou petits-enfants, d'exprimer également leur refus que le seul dialogue proposé par le gouvernement soit celui de la matraque pour les jeunes, ou pour ceux qui préfèrent passer leur "Nuit debout", plutôt que couché devant la loi de la finance.

    Tous et toutes dans la rue le 9 avril !

    Au Havre : 15h à Franklin

    A Rouen :  14h30 Cours Clémenceau

    Caen : 14h30 Place Saint-Pierre

    Dieppe : 14h30  devant la Fontaine, quai Henri IV

    Evreux : 10h30 Bel Ebat

    Pont-Audemer : 10h30 Place Charles de Gaulle

    Gisors : 10h30 Mairie

    Lillebonne : 10h30 théatre Romain

     

     

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  • Migrants expulsés du port de Dieppe : Lettre ouverte à Sébastien JumelSébastien,

    Tes communiqués parus dans la presse la semaine passée, sur les migrants qui avaient élu leur domicile au pied des falaises, sur des terrains appartenant au Syndicat Mixte du Port de Dieppe m'avaient interpellé.

    Dans ces communiqués, tu rappelais que la ville de Dieppe menait des actions en faveur des demandeurs d'asile, notamment au sein du Centre d'Accueil des Demandeurs d'Asile (CADA) et de l'association Information Solidarité Réfugiés (ISR).  Mais tu demandais par ailleurs que tout soit mis en œuvre par l'état afin que la «filière mafieuse Albanaise» soit évacuée du port de Dieppe.

    Les collectifs normands d'Ensemble !, dont je suis le représentant au sein du Conseil Régional, ont donné, à l'occasion d'un communiqué (voir ici) leur sentiment à ce sujet.

    Nous y rappelions qu'il n'y a pas de migrants illégaux, car, selon l'article 13 de la déclaration universelle des droit de l'homme de 1948, « Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un État» et «Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays. » avec toutes les conséquences pratiques que ces droits universels impliquent, dont les conditions humaines d’un premier hébergement. Il n'y avait pas parmi les migrants de Dieppe que des « mafieux albanais » mais aussi des Yéménites, des Syriens, des Irakiens, des Somaliens, des Érythréens, la plupart âgés de 15 à 30 ans, dont des mineurs isolés qui auraient dû bénéficier de l'aide de l'État (voir communiqué de Médecins du Monde)

    A Dieppe, cela faisait déjà longtemps que des migrants avaient installé leur campement de fortune au pied des falaises, sans que le Syndicat du Port de Dieppe n'y trouve à redire.

    Mais, depuis que Hervé Morin, président de la région Normandie a également pris la présidence de ce Syndicat, les choses se sont accélérées : en s'appuyant sur tes demandes, ils ont, avec Pascal Martin, président du département, ordonné le démantèlement de ce camp, après une ordonnance de référé prise par le tribunal administratif de Rouen ce matin. Les choses n'ont pas trainé : à 17h, le campement était rasé et les pelouses tondues ! Hervé Morin explique que « cette décision a été prise par humanisme vis-à-vis des migrants (sic) mais aussi par raison pour le développement du port et du tourisme à Dieppe »

    La droite, qui se sent pousser des ailes depuis qu'elle détient tous les pouvoirs au sein de la Normandie, est à l'œuvre, telle qu'on la connait de longue date : brutale et policière.

    Les commentaires de l'un et de l'autre sont révélateurs :

    Hervé Morin indique : «À Dieppe, nous allons investir pour financer des équipements qui éviteront les intrusions». C'est tellement plus simple d'installer des caméras et des grillages que de venir en aide à des pauvres gens qui ne demandaient que de passer en Grande Bretagne, car ils ne désiraient pas demander l'asile en France. Où sont-ils aujourd'hui, ces migrants qui sont partis avant de voir leur camp rasé ? Ont-ils été accueillis décemment dans des structures adaptées ? S'ils ne peuvent pas revenir sur le domaine du port de Dieppe, ils iront ailleurs. Leur errance n'en sera que plus dure et plus longue, et cela ne résoudra en rien les problèmes.

    Quant à Pascal Martin, son commentaire est tout simplement écœurant : « Je suis content de voir que les arguments que nous avions avancés avec Hervé Morin ont retenu l’attention des juges. Il fallait envoyer un message de fermeté concernant les migrants, non sans oublier l’aspect humanitaire. Mais il ne fallait pas non plus ignorer l’impact de leur présence sur les habitants et les commerçants de Dieppe. Cette décision s’imposait pour rendre son image à la ville, notamment à la veille des vacances de printemps ». Après cette petite allusion hypocrite à l'aspect « humanitaire », le masque tombe : il ne fallait pas faire fuir les touristes à la veille des vacances de printemps !

    La vie de quelques migrants, qui pour beaucoup ont parcouru quelques milliers de kilomètre à pied, ne pèse t'elle rien face au lobby du tourisme ? C'est totalement inhumain.

    Force est de constater, Sébastien, que ces deux dirigeants politiques t'ont utilisé pour te faire porter la responsabilité de cette sale besogne. Quand tu demandais un rendez-vous avec les services de l'État pour la mi-avril, pour discuter, eux se sont engouffrés dans la brèche et n'ont pas attendu ce rendez-vous pour mettre en œuvre leur politique, sans l'ombre d'un respect humain !

    Il n'est pas trop tard pour revenir au seul combat qui vaille :

    - le soutien aux associations qui ont soutenu les migrants tout au long de leur séjour, et encore aujourd'hui lors de l'audience de référé, telle l'association Itinérance.

    - le soutien aux associations qui se proposaient de trouver des solutions d'accueil dans des dispositifs en dur tout au long des trajectoires de migration. C'est ce que proposait par exemple l'organisation Médecins du Monde. Cette ONG a t'elle été entendue ?

    - le combat pour l'application pure et simple de l'article 13 de la convention universelle des droits de l'homme : ouverture des frontières, en particulier celle avec la Grande-Bretagne, afin que les migrants puissent rejoindre le(s) pays qu'ils désirent rejoindre. Cela passe par la dénonciation des accords du Touquet de 2005, qui, pour des raisons de chantage économique et commercial, ont donné droit à la Grande Bretagne de placer la frontière sur le sol Français !

    Seul ce respect de l'article 13 permettra que les migrations puissent se faire dans des conditions humaines et dignes. Les solutions policières et brutales ne font hélas qu' ajouter des malheurs à des humains qui en ont déjà beaucoup subis.

                                                                                                          Le Havre, le 01/04/2016

                                                                                                                             Gilles

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  • Cimenterie Lafarge : la réponse du Président de RégionCi-dessous, la réponse qu'Hervé Morin a adressée au Groupe des élus Communistes et du Front de Gauche, concernant notre demande de table ronde sur la situation de la cimenterie Lafarge de Saint-Vigor d' Ymonville (voir ici et ).

    Si l'on en croit cette réponse, les services de la Région ont pris contact avec la direction de la cimenterie. Dont acte. Cela n'aurait pas dû empêcher, selon moi, de prendre aussi contact avec les salariés et leurs organisations. Salariés et salariées qui ont sans doute des propositions à faire pour l'avenir de leur outil de travail, et leur avenir propre !

    Organiser une telle rencontre entre tous les acteurs (direction, élus, syndicats, salariés, collectivités territoriales)  afin d'étudier toutes les solutions possibles, c'était le but de notre demande !  Manifestement, pour l'instant, la préférence reste aux tractations de couloir.

    A noter que la connexion internet de notre président régional doit avoir quelques problèmes puisqu'il n'aurait pas reçu mon premier message du 10 février, pourtant envoyé également à Sylvie Gauguain, vice-présidente, qui l'a reçu, ainsi qu'à tous les membres de la commission "développement économique, enseignement supérieur et numérique", et transféré le 6 mars au directeur de cabinet de la présidence, qui l'a reçu également (voir ici). Mystère ou problèmes de communication interne.

    Puisque nous serons tenus informés de l'avancement des contacts de la région avec le groupe Lafarge, nous ne manquerons pas de vous tenir également informés sur ce blog.

     

     

     

     

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