• Santé : 5ème révision du Schéma Régional d'Organisation des Soins (SROS) de l'ex Basse-Normandie

    Santé : 5ème révision du Schéma Régional d'Organisation des Soins (SROS) de l'ex Basse-NormandieLa commission permanente du 7 mars doit se prononcer sur cette révision du SROS. Celle-ci sera arrêtée par la Directrice
    Générale de l’ARS après avis du Préfet de Région, des assemblées délibérantes des collectivités territoriales de l’ex-Basse-Normandie ainsi que de la Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie (CRSA).

    La majorité régionale propose de donner un avis favorable à cette révision car "Forte de ses expériences, [elle] souhaite apporter sa contribution à l’élaboration de la politique de santé en Normandie, et ce, au service de l’intérêt des Normands et des territoires, dont elle souhaite relayer les attentes mais aussi les inquiétudes."

    Au delà des mots, les faits : outre que la région est appelée à donner son avis sur la fermeture de la maternité de Falaise déjà effective depuis le mois d'octobre 2015 (bug ? ou mépris des élus et des citoyens ?), tout le reste n'est que regroupements, délocalisation de services (les lits de médecine d'Aunay sur Odon seront transformés en lits de Soins de Suite et de réadaptation, ce qui obligera les malades ayant besoin d'un service de médecine à aller à Caen ou à Bayeux), voire transferts au profit d'hôpitaux privés (Unité de Dyalise Médicalisée au profit de l'hôpital privé Saint-Martin de Caen).

    Notons en passant le glissement sémantique récent de "clinique" vers "hôpital privé" qui tend à gommer la distinction entre l'hôpital qui par nature appartient au secteur public, et la clinique, par nature privée.

    Le groupe des élus Communistes et Front de Gauche à la région votera contre cette révision et il constate que bien loin de répondre à l'intérêt des territoires, elle contribue plutôt à la désertification de zones entières de la région (18 zones sont particulièrement concernées). A contrario, un maillage dense de services publics hospitaliers est un atout pour attirer des médecins. La région doit être également force de proposition, en encourageant l’installation de centres de santé publique. Il en va de l'accès à la santé des Normands, de l'égalité des territoires, et de leur attractivité.

    Ci-dessous, le communiqué de presse des élus du groupe :

    « Lafarge Saint-Vigor : on ne lâche rien !Une semaine contre la politique de Valls-Hollande-Macron et le Medef ! »
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  • Commentaires

    1
    John Barzman
    Lundi 4 Avril 2016 à 18:53

    Habitant à Mélamare, entre Lillebonne, Bolbec et Saint-Romain, je peux témoigner que quand ma belle-soeur a eu un oedème de Koink après avoir mangé des crevettes, nous avons appelé le numéro d'urgence et sommes restés sur la ligne en attente pendant cinq heures. Comme son oedème avait commencé à dégonfler et qu'elle avait survécu, nous avons laissé tomber sans jamais avoir de réponse.

    Il faut six mois pour avoir un rendez-vous chez le cardiologue, neuf mois pour l'ophtalmologiste.

    La nouvelle Clinique privée de l'estuaire a eu mentalité de prédateur et non de service public de santé.

    Il faut développer l'enseignement qui mène aux métiers de la santé à l'université du Havre.

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