• Libération de tous les enfants palestiniens dans les prisons israéliennes

    Libération de tous les enfants palestiniens dans les prisons de l’occupation israélienne" Chaque année, environ 700 enfants palestiniens âgés de moins de 18 ans de la Cisjordanie occupée sont poursuivis par les tribunaux militaires israéliens après avoir été arrêtés, interrogés et détenus par l'armée israélienne. L'accusation la plus répandue contre les enfants est le jet de pierres, un crime passible de 20 ans de prison. Depuis 2000, plus de 12 000 enfants palestiniens ont été arrêtés et ils sont aujourd’hui plus de 300 à être détenus dans les prisons israéliennes, dans des conditions intolérables et en totale violation de la Convention internationale des droits de l’enfant..."

    En août 2016 la Knesset (parlement israélien) a adopté une loi abaissant de 14 à 12 ans l'âge minimum pour emprisonné l'auteur d'un "acte terroriste" grave. Dans les faits, en Cisjordanie, Le gouvernement israélien n'avait pas attendu cette loi pour emprisonner des enfants de 12 ans.  Les jets de pierres, par exemple, seraient-ils considérés comme des "actes terroristes graves" ?

    Libération de tous les enfants palestiniens dans les prisons de l’occupation israélienneDernièrement, l'exemple le plus représentatif de cette chasse à l'enfant a été l'arrestation d'Ahed Tamimi, arrêtée le 15 décembre 2017, qui a fêté il y a quelques jours son 17ème anniversaire en prison. Pas moins de 12 chefs d'inculpation sont retenus contre elle, l'armée israélienne étant allée rechercher des incidents remontant aux années précédentes ! Son procès s'est ouvert le 13 février, et la prochaine audience est fixée au 11 mars… à huis clos ! En attendant, elle reste en prison…

    LA COORDINATION DES ASSOCIATIONS PALESTINIENNES en France lance un appel :

    " Du 17 avril au 27 mai 2017, plus de 1.600 prisonniers politiques palestiniens ont fait la grève de la faim pour dénoncer leurs conditions de détention inhumaines ainsi que la détention administrative. Ce mouvement de grève a reçu un important soutien en France et au niveau international.

    Les récentes prises de position de D. Trump concernant le statut de Jérusalem et le plan de paix qu’il entend imposer aux Palestiniens ne peuvent qu’alimenter la colère et la frustration de ces derniers. La seule réponse de l’armée israélienne aux manifestations de dénonciation de ces prises de position est la répression, qui a déjà causé la mort de plusieurs personnes. Des centaines d’autres ont été arrêtées et condamnées. Parmi elles, des enfants mineurs, dont certains risquent des peines très lourdes pour s’en être pris à des soldats israéliens.

    Chaque année, environ 700 enfants palestiniens âgés de moins de 18 ans de la Cisjordanie occupée sont poursuivis par les tribunaux militaires israéliens après avoir été arrêtés, interrogés et détenus par l'armée israélienne. L'accusation la plus répandue contre les enfants est le jet de pierres, un crime passible de 20 ans de prison. Depuis 2000, plus de 12 000 enfants palestiniens ont été arrêtés et ils sont aujourd’hui plus de 300 à être détenus dans les prisons israéliennes, dans des conditions intolérables et en totale violation de la Convention internationale des droits de l’enfant.

    Dans la pratique, devant les tribunaux militaires, il n'y a pas de procédure d'interrogatoire spéciale pour les enfants détenus par l'armée israélienne, ni d'avocat ni même de membre de la famille lorsqu'un enfant est interrogé. La majorité des enfants déclarent avoir subi des mauvais traitements et avoir été contraints de faire des aveux lors de leurs interrogatoires. Les mauvais traitements utilisés par les soldats israéliens lors de l'arrestation et de l'interrogatoire d'un enfant incluent généralement des gifles, des coups, des coups de pied et des poussées violentes. Les enfants palestiniens sont également régulièrement maltraités verbalement. Malgré les recommandations du Comité des Nations Unies contre la torture de mai 2009 selon lesquelles les interrogatoires devraient être enregistrés sur vidéo, aucune disposition n'a encore été promulguée.

    Alors que la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant définit un « enfant » comme « tout être humain âgé de moins de dix-huit ans », selon l'ordre militaire israélien 132, les tribunaux israéliens ont déjà jugé et condamné des enfants palestiniens âgés de 16 ans et plus en tant qu'adultes. En comparaison, la législation juvénile définit les enfants israéliens comme âgés de 18 ans ou moins. Qui plus est, la peine d'un enfant palestinien est décidée en fonction de son âge au moment de la condamnation, et non au moment où l'infraction alléguée a été commise. Ainsi, un enfant qui est accusé d'avoir commis une infraction alors qu'il avait 15 ans, sera puni comme un adulte s’il a atteint l’âge de 16 ans lors de son jugement.

    Les forces d'occupation israéliennes poursuivent leur politique d'arrestation d'enfants palestiniens, refusant la protection qui leur est reconnue par plus de 27 conventions internationales.

    Les forces d'occupation israéliennes arrêtent systématiquement les enfants palestiniens et mènent une politique de punition collective en organisant des campagnes d'arrestations. Elles exploitent l'arrestation des enfants dans le but de les recruter comme informateurs et afin de racketter leur famille financièrement en les forçant à payer de lourdes amendes pour obtenir leur libération. L'arrestation d'enfants a un impact destructeur sur le niveau de santé mentale des enfants, entraînant souvent l'abandon scolaire de ceux-ci.

    Nous, associations, organisations politiques, syndicats, citoyens, dénonçons la poursuite par l’occupant israélien de l’emprisonnement, de la torture et des mauvais traitements envers les enfants palestiniens. Le gouvernement français doit intervenir auprès du gouvernement israélien pour mettre fin à cette situation.

    Nous exigeons la libération immédiate de tous les enfants palestiniens emprisonnés dans les geôles israéliennes. "

    pour signer cet appel, envoyez un courriel à la coordination des associations palestiniennes. Cliquez ici : Libération de tous les enfants palestiniens dans les prisons de l’occupation israélienne 

    Premiers signataires :   

    Union d’Associations et d’Institutions Palestinienne en France (l’Association des Palestiniens en France-AL JALIYA)

    Organisation Femmes Égalité

    AFPS National

    AFPS Paris Sud

    AFPS Paris 14-6

    AFPS Nord-Pas de Calais

    Evry Palestine, comité local AFPS

    Le Front Populaire de Tunisie - section France Nord

    CADTM FRANCE

    Parti Communiste des Ouvriers de France (PCOF)

    MRAP

    MRAP Rennes

    Union des Jeunes Révolutionnaires - Ile-de-France

    Amitié Palestine Solidarité

    Le parti des travailleurs de Tunisie

    Parti socialiste (Tunisie)

    CICUP (Collectif Interuniversitaire pour la Coopération avec les Universités Palestiniennes)

    Ensemble

    ATTAC France

    EELV

    EELV Ile de France

    Union Juive Française pour la Paix

    ACDA (Agir pour le Changement et Démocratie en Algérie)

    La Courneuve-Palestine

    Ecologie Sociale

    Réseau Sortir du colonialisme

    FTCR (Fédération des tunisiens pour une citoyenneté des deux rives)

    CAPJPO – Euro Palestine

    CVPR PO (Comité de Vigilance pour une Paix Réelle au Proche Orient)

    Evry Palestine, comité local AFPS

    AURDIP (Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine)

    La Campagne unitaire IDF pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah

    PCF 13e

    L’Association des Marocains en France (AMF)

    CEDETIM réseau IPAM

    MRAP (Fédération de Paris)

    Fondation Frantz Fanon

    La Campagne BDS France

    Le Mouvement de la Paix

    Une Autre Voix Juive (UAVJ)

    Collectif Communiste Polex (France)

    L'union syndicale Solidaires

    Parti de gauche

    Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara occidental (CORELSO)

    Association Femmes Plurielles

    Syndicat National des Journalistes CGT (SNJ-CGT)

    Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l'homme en Tunisie (CRLDHT)

    AFPS 65

    Parti de Gauche 65

    Palestine Libre Haute Marne

    Comité local du MRAP de Dijon

    Association Réseau Euro-Maghrébin Citoyenneté et Culture ( REMCC)

    Association Couserans-Palestine (09)

    MRAP Gironde (33)

    Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF)

    Association JEUNES PALESTINIENS EN CHEMIN d'Annemasse

    International Solidarity Movement France (ISM-France)

     

    Personnalités et artistes :

    Monique Cerisier Ben Guiga, Sénatrice honoraire

    Rachid Koraichi, Artiste Plasticien

    Titi Robin, artiste

    La sénatrice Esther Benbassa, élue EELV

    Jacques Tardi (Dessinateur)

    Dominique Grange (Chanteuse)

    Marie José Mondzain (philosophe)

    Claudine Baschet, comédienne,

    Mireille Fanon-Mendès-France présidente de la Fondation Frantz Fanon;

    Annie Lahmer, conseillère régionale EELV Ile-de-France

    Jacques Boutault, maire EELV 2ème arrondissement de Paris

    Jacques Gaillot, Évêque de Partenia

    Marie Montolieu (présidente Fédération de Paris du MRAP)

    Christophe oberlin, Professeur de médecine

    Claire Monod, député EELV

    Dr Abraham Behar, membre fondateur de l’ancienne association médicale franco-palestinienne

    Gérard Kerforn, président de la Fédération du MRAP des Landes

    Pierre Mairat, avocat

    Patrick Kamenka, journaliste

    Alima Boumediene-Thiery, avocate

    Jérôme Gleizes, universitaire, conseiller de Paris EELV

    Renée le Mignot, coprésidente du MRAP

    Madjid Messaoudene, conseiller municipal à Saint-Denis

    Marguerite Rollinde, militante associative

    Mohamed Boulaich, acteur politique, Maroc

    Rudi Barnet, Expert Audiovisuel, Ancien Directeur du Festival de Cinéma de San Sebastian

    Bernard Passat, cinéaste

    Marie Noëlle Lombard membre de l' ACAT - France et de Nord- Essonne

    Mohamed Bahr, Artiste musicien

    Gilles Houdouin, conseiller régional (Normandie)

    Henri Pouillot, président de "Sortir du colonialisme"

    Jean-Paul Le Marec, ingénieur agronome

    Benoît Martin, secrétaire Union Départementale CGT Paris

    Aline Pailler, journaliste, ex-députée européenne

    André Rousseau, Véronique Vilmont, Co-présidents du MRAP33

    Alain Faliu, Mrap, Comité local de Lille


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