• Mobilisation pour Alpha ! Alpha BAH est un jeune Guinéen, orphelin de père, qui a fui un oncle maltraitant, envers lui et sa mère. Cet oncle l'a maltraité physiquement, s'est accaparé les biens de son père, a pris sa mère comme seconde épouse et l'a renvoyée au village.

    Grâce à des voisins, Alpha a pu s'enfuir, mais, comme beaucoup, il s'est fait rouler par des passeurs, et ce fut l'errance à travers le Maroc, la méditerranée dans un zodiac, la route jusqu'au Havre.

    Manque de chance, il a, au cours de son périple, tenté d'obtenir des visas, en Allemagne puis en France, à l'aide d'un passeport d'emprunt qui le donne âgé de ... 34 ans !

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  • La république des copains et des coquins, ça suffit !Encore une fois, la justice de classe a frappé. Utiliser cette expression aujourd'hui est devenu tellement fréquent que l'on ne saisit même plus la portée de ce qu'elle signifie. Ce serait presque devenu un pléonasme.

    Christophe Dettinger, le boxeur Gilet Jaune qu'il n'est plus nécessaire de présenter, a écopé hier d'une peine de 30 mois de prison, dont 18 avec sursis. Malgré un aménagement de peine qui l'autorise à garder une vie familiale et professionnelle dans la journée, il devra venir coucher tous les jours en prison.

    Je ne porterai aucun jugement de valeur sur l'action de Christophe Dettinger. En tous cas, je ne joindrai pas ma voix au concert des hypocrites qui proclament, la main sur le cœur, que l'on ne doit pas frapper un policier, grand défenseur de l'ordre républicain devant l'éternel. Christophe Dettinger a regretté son geste devant la cour. On peut le comprendre : lorsqu'on se retrouve seul devant un tribunal, on peut avoir peur de finir en prison et détruire sa vie. Mais que celui ou celle qui prétend savoir exactement comment il ou elle aurait agi à sa place, lorsqu'on se fait gazer en pleine face et que l'on est témoin de violences et d'injustices policière manifestes, lui jette la première pierre.

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  • un petit retour en 2018 : assemblée plénière du 17 décembreNous étions déjà en plein mouvement social, mais l'ordre du jour de l'assemblée plénière du Conseil Régional, qui a eu lieu dans l'hôtel d'agglomération de "Caen-La-Mer", n'en a pas été perturbé pour autant. Le peuple a ses raisons que la région ne connait pas.

    Notre groupe, par la voix de Céline Brulin lors de l'intervention de politique générale a quand même pu évoquer les luttes sociales.

    Un des gros morceaux de cette plénière était le budget primitif 2019. Rien de nouveau sous le soleil : toujours la priorité pour les aides aux entreprises, sous diverses formes. En commission, j'étais intervenu sur un point qui me paraissait crucial :

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  • L'histoire bégaye. Ou : l'humanité est-elle inhumaine ? Il y a tellement de choses à dire et à faire dans la situation sociale actuelle que la souris m'en est tombée des mains pendant un certain temps, trop longtemps ! Le problème étant : par où commencer ?

    Hé bien commençons, si vous le voulez bien, par tout autre chose que la répression, la dérive autoritaire des institutions étatiques, les "grands débats" bidonnés d'avance, les déclarations pathétiques (voire stupides, comme celle de Marlène Schiappa qui veut qu'on lui "donne les noms" ! Et puis quoi encore ! ) de nos ministres. Toutes choses sur lesquelles d'autres que moi se sont déjà moult exprimés, et sans doute mieux que je ne pourrais le faire.

    Je voudrai vous parler ce soir d'une histoire qui s'est déroulée il y a bientôt 80 ans, à quelques mois près.

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  • La classe se soulève : la récré est terminée ! La récré : celle dans laquelle se complaisait la classe dominante, et qui leur semblait devoir durer toujours. La classe : la nôtre, celle des salarié-e-s, des petits artisans et paysans, celle qui produit tous les jours les richesses dont elle ne profite jamais.

    Un petit prétexte ?…

    Elle s’est levée comme ça, sur un coup de tête, un prétexte : l’augmentation des taxes sur le carburant. Cela peut sembler bien faible, comme détonateur, mais cela a un sens : depuis 40 ans, la société bien pensante n’a eu de cesse de rejeter les « pauvres » en périphérie des villes ou dans les zones rurales, les éloignant des centres-villes où ils faisaient décidemment trop « tache ».

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